Les filles, il y a des places à prendre !

Mar 8, 2019 | Billets & Humeurs | 0 commentaires

La journée internationale des droits des femmes, est l’occasion idéale pour faire le point sur la mixité dans notre groupe ainsi que sur nos projets majeurs de l’année 2019.

Comme vous le savez, notre réseau, les elles du Groupe BPCE, s’est fixé pour ambition d’accélérer l’agenda de la mixité.

Il est sans conteste un véritable levier pour dynamiser la politique mixité portée par la DRH groupe, pour faire bouger les lignes, aider les femmes à construire leur projet professionnel, prendre conscience des freins ou de l’auto-censure que les femmes s’infligent et bien entendu, pour réseauter.

Nous pouvons nous féliciter aujourd’hui du chemin parcouru sur la représentativité des femmes parmi les cadres. En effet, nous avons su briser le premier plafond de verre puisque le Groupe BPCE à un taux de 42,9 % de femmes cadres contre 37,6% en 2012, date de création du réseau.

Evidemment, la situation reste fragile et nous devons maintenir nos efforts.

 

Notre défi majeur pour les prochaines années concerne les postes de cadres dirigeants et de dirigeants. Même si nous nous réjouissons des progrès réalisés –  26,1 % de femmes parmi les cadres dirigeants et dirigeants en 2018, soit près de 9 points supplémentaires par rapport à 2012 (17,4%) – nous devons continuer à nous engager pour plus de mixité auprès des dirigeants.

Et cela d’autant plus si l’on se remémore l’intervention de Laurent Mignon, président du Directoire du Groupe BPCE, lors de l’université d’été en septembre 2018 au cours de laquelle il a annoncé que dans les 5 à 6 ans, 60% des dirigeants de nos entreprises seraient partis à la retraite. Aussi, préparons dès aujourd’hui nos dirigeants de demain.

Il y a des places à prendre…

 

Pour cela nous allons travailler de concert avec la DRH du groupe afin de mieux suivre les femmes qui ont participé aux différents parcours de formation groupe, qui sont désormais à parité et nous en sommes fiers !

Il faut plus particulièrement recenser les femmes qui ont suivi, ces dernières années les programmes destinés aux potentiels et futurs cadres dirigeants (Talents et AMP) et surtout mieux les connaitre pour mieux comprendre leurs projets professionnels et leur ambition associée. Nous aurons à cœur de leur proposer bien sûr du mentoring, de les rendre plus visibles et pour certaines d’entre elles, de leur faire bénéficier de sponsors en relation étroite avec la DRH du groupe.

 

 

J’aimerais par ailleurs partager avec vous nos projets 2019 dans le cadre du réseau des elles du Groupe BPCE.

Bien entendu, nous poursuivons nos actions emblématiques menées depuis de nombreuses années (mentoring, formations dont le dernier module sur la négociation salariale, partages de bonnes pratiques…) que nous enrichissons cette année autour de deux axes :

  • Les femmes et le digital
  • Les générations futures

Plus précisément, le rapport Global Gender Gap s’est intéressé en 2018 au secteur de l’Intelligence Articifielle (IA), et constate que seulement 22 % des professionnels de l’IA sont des femmes. Notre constat est le même, les femmes ne sont pas encore suffisamment représentées dans les directions de l’IT et du digital dans nos entreprises. Mais l’envie est là. Un bel exemple : la création, ce jour, du réseau des elles de l’IT du groupe qui se présente comme un réseau d’entraide, de coaching et de promotion des femmes dans l’IT et le Digital.
Par ailleurs, ce sujet est un des axes du plan d’actions de notre réseau : une rencontre avec  le réseau de femmes d’EY (anciennement Ernst & Young)prévu dans les prochaines semaines donnera lieu à une visite de leur Digital Lab et à des workhops dédiés avec quelques adhérentes de nos réseaux.

 

Notre second axe de travail portera sur la vision de la jeunesse sur la mixité.  Les stéréotypes sont nombreux comme le confirment les résultats de la consultation nationale des 6/18 ans réalisée par l’Unicef en 2018 qui rapporte, entre autres, que “les filles sont 45 % à considérer qu’elles ont moins de droits que les garçons tandis que ces derniers ne sont que 30 % à penser qu’ils ont moins de droits que les filles » et « que l’espace des cours de récréation est très souvent plus occupé par les garçons ». Nous sommes convaincues que le sujet de la mixité est un enjeu sociétal et culturel et se joue dès le plus jeune âge, dans la sphère familiale et à l’école.

C’est pourquoi nous prévoyons une première rencontre avec des membres du bureau des elles du Groupe BPCE et des lycéens et lycéennes au cours de l’année 2019.

 

Nous aurons, j’en suis sûre, l’occasion de revenir vers vous prochainement pour vous présenter ces nouveaux projets.

 

Au nom du bureau des elles du Groupe BPCE, je vous souhaite une très belle journée en ce 8 mars !

 

 

Nicole ETCHEGOINBERRY

Présidente du réseau des elles du Groupe BPCE